• Je profite des vacances pour revenir vous présenter des projets que j'ai réalisé en arts visuels dans mes trois années de SEGPA. 

    Celui que je vais vous présenter ici est celui dont je suis le plus fier. Il me tient particulièrement à cœur car c'est le premier projet de longue haleine que j'ai réalisé avec mes élèves. 

    Il s'agit d'un travail sur le pixel art en format XXL. 

    Pixel art

    N'ayant pas une grande classe, le format ne sera pas celui d'un post-it, mais celui d'un quart de post-it. Il a donc fallu les découper afin d'obtenir 4 morceaux sur un post-it. Je vous laisse imaginer, déjà, le temps que cela nous a pris. 

    Avant cette étape, il a fallu choisir les couleurs mais aussi les motifs que nous allions réaliser. 

    Nous avons donc d'abord réaliser les dessins sur feuilles à carreaux afin de compter le nombre de post-it dont nous avions besoin ainsi que de répertorier les couleurs qui allaient nous être utiles. 

    Une fois cette étape réalisée, ainsi que la découpe des post-it, nous avons pu entamer nos fresques. Les élèves avaient choisi des modèles de tailles variables mais travaillaient toujours en groupe. Pour les couleurs dont nous n'avions pas de post-it, il a fallu ruser en utilisant un fond de couleur différent ou bien en découpant des feuilles de la couleur voulue. 

    Il faut bien se rendre compte de la difficulté du travail. C'est un travail collaboratif, il faut rester droit dans la pose des post-it, être rigoureux dans le comptage mais aussi avoir un sens aigu du calme et de la concentration. 

    J'ai du coller plusieurs feuilles A3 ensemble pour réaliser notre "oeuvre majeure" qui est une carte du monde de 2m de haut sur 5 de large ! Il aura fallu 8h de travail au total pour réaliser cette merveille qui trône dans la salle informatique de la SEGPA encore à l'heure actuelle. 

    Pixel art

    Voici différentes photos de nos œuvres pour que vous vous rendiez compte du travail. 

    Pixel art

    Pixel art

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  • Ce sont les vacances pour moi et j'ai donc le temps de vous apporter quelques nouveautés. 

    Comme d'habitude, je n'ai pas fait une présentation extraordinaire. Je suis resté dans le basique car c'est plus le fond que la forme qui m'intéresse.

    Voici donc un nouveau jeu de type carte à pince sur l'identification des parallèles. 

    Le but de ce jeu est d'identifier les parallèles. Il est auto-correctif. C'est donc un petit atelier autonome simple à mettre en place en classe. 

     

     

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  • Pour mon premier article dans cette rubrique, je vous présente un de mes projets fétiche dans une année scolaire. 

    Il est possible de le réaliser en une ou deux séances mais quoi qu'il en soit c'est un projet très court et très simple qui peut vous sauver si vous ne savez pas quoi faire en art un jour dans l'année. 

    L'objectif du projet est simple : Prendre un objet et le détourner de son utilisation principale avec un dessin autour. 

    Voici quelques exemples que je montre en classe avant de lancer les élèves : 

    Il s'agit d’œuvres de Javier Pérez et de Hyemi Jeong.

    Le détournement d'objet Le détournement d'objet Le détournement d'objet Le détournement d'objet Le détournement d'objet Le détournement d'objet

     

     

     

     

    L'objectif est de montrer qu'il ne faut pas forcément avoir un grand talent de dessinateur mais plutôt beaucoup d'imagination. 

    Après le visionnage des différentes œuvres deux choix s'offrent à vous :

    - Demander aux élèves de réfléchir et de ramener leur objet pour une autre séance.

    - Dire aux élèves de prendre un objet dans la classe ou en leur possession et démarrer. 

    Il est à noter qu'il faut prendre en photo les dessins par la suite afin de pouvoir les exposer car ce sont des œuvres éphémères. Un travail peut-être effectué en parallèle sur cet aspect de l'art qui n'est pas forcément connu des élèves. Il est aussi possible de travailler sur le numérique et l'utilisation de l'appareil photo avec les différents angles de vue, les jeux de lumière, etc...

    Voici, pour vous inspirer, quelques exemples de réalisations d'élèves :

    Le détournement d'objet Le détournement d'objet Le détournement d'objet Le détournement d'objet

     

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  • Dans la continuité des fiches d'aide pour mes élèves, voici un guide pour préparer la partie des stages à l'oral des examens de fin d'année. 

    C'est une partie importante ici que je prépare spécifiquement. Souvent, les élèves ont des difficultés à parler de leurs stages. J'ai donc crée ce petit guide afin de préparer au mieux l'oral et de leur faire comprendre l’intérêt d'avoir des notes avec eux le jour de l'examen en cas de "trou".  

    Au passage, dans cette fiche, je glisse quelques sigles que les élèves doivent absolument connaitre dont le sigle SEGPA qui peut paraître évident mais qu'il ne l'est pas forcément. 

    Voici donc la fiche guide de stage : 

     

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  • Les troisièmes rentrent de stage ce lundi et l'on va attaquer les choses sérieuses pour le CFG. 

    Voici donc la nouvelle étape dans la constitution du dossier et la préparation à l'oral. Il s’agit d'une fiche qui va aider l'élève dans la partie orientation de l'examen. 

    Cette fiche va lui permettre de noter les différents éléments nécessaire pour parler du métier qu'il envisage d'apprendre au travers un CAP. Un gros travail sera fait en lien avec le site de l'ONISEP que je parcoure régulièrement avec mes élèves. 

    Voici donc la fiche en question : 

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  • En ce mercredi, voici un nouveau jeu qui va servir à mes élèves lors de la découverte des nombres décimaux. 

    Le but du jeu est simple : il faut replacer au bon endroit sur la droite graduée les nombres décimaux demandés. Pour ce jeu j'ai choisi trois niveaux de difficulté :

    Niveau 1 : droite en dixième

    Niveau 2 : droite en dixième plus longue

    Niveau 3 : droite en centième

    Voici à quoi ressemble le jeu qui est adaptable et auto correctif :

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  • Dans la continuité de la reconnaissance des données dans un tableau à double entrée, déjà présenté ici il y a quelques jours, voici mon nouveau jeu qui cette fois-ci nécessite l'organisation de données dans un tableau à double entrée. Le jeu se décompose sous deux formes. 

    La première : compléter un tableau à double entrée où les colonnes de base sont notés. L'objectif est que chaque membre de la famille réalise une tâche par jour dans le planning familial. 

    La seconde : Compléter un tableau entièrement avec des contraintes. Ici, pas besoin de compléter toute les cases. Il faut juste respecter la mise en forme de base dictée sur une fiche contrainte.  

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  • En ce dimanche matin, je ressors une idée mise en place en classe il y a deux ans. 

    Pour une fois, vous n'aurez pas de fichier Pdf ou word car il s'agit d'un bricolage maison. Pour cela, il vous faut des bloks de type Megablok et un feutre posca Noir. Avec tout ce matériel vous allez pouvoir créer un jeu où il faudra assembler le calcul avec le résultat. Plusieurs avantages peuvent ressortir de ce jeu. Premièrement on peut assembler un résultat avec plusieurs calcul et donc montrer que les tables se rejoignent entre elle et dédramatiser leurs apprentissages. Enfin, ce jeu peut être utilisé de multiples façon comme en atelier ou bien en jeu chronométré comme l'on voulu mes élèves sans que je ne demande quoi que ce soit. 

    Voici à quoi ressemble ce jeu pour vous donner une idée : 

    Les bloks multiplicatifs

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  • L’implicite pose souvent de nombreuses difficultés à mes élèves.

    Il leur est compliqué de comprendre certains textes, car ils ne maîtrisent pas cette notion présente dans bon nombre de texte.

    C’est pour cela que chaque semaine, nous étudions deux courts textes venant de divers fichiers permettant de travailler l’inférence que vous trouverez ici ou bien ici. À chaque fois, le principe est le même, il faut trouver la bonne référence parmi 3 phrases. Pour cela, il y a quelques indices dans le texte qui sont plus ou moins visibles.

    Il faut que l’élève s’entraine et cherche dans les moindres détails du texte. Cette gymnastique n’est pas forcément simple au début, mais les progrès sont rapidement visibles.

    Voici donc les trames de mes deux premières périodes. C'est d'un niveau début de cycle 3 mais les élèves de tout niveaux de SEGPA peuvent commencer avec ces fiches. 

    Télécharger « Inférence P2.pptx »

    Télécharger « Inférence P3.pptx »

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  • De retour, juste avant les vacances, pour vous proposer un rituel que j'apprécie en mathématiques. 

    Je me sers de celui-ci une fois par semaine. Il s'agit du compte est bon. Le principe est simple, les élèves doivent résoudre un problème. Ils doivent trouver un certain résultat avec des nombres. Ils doivent aussi utiliser les opérations notés sur le tableau. 

    Pour faire ce jeu, j'utilise une fiche power point que j'ai moi-même crée. 

    Je vous partage ici mes deux premières périodes qui vont s'axer sur l'addition et la soustraction exclusivement. Au fur et à mesure l'année je complète mes fiches et je prendrais le temps de vous les partager. 

    Télécharger « Le compte est bon P2.pptx »

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  • En ce début de week-end, je voudrais adresser un message d'amour à une partie de l'éducation nationale sans qui les SEGPA ne seraient rien ou pas grand-chose : les PLP. 

    Ces professeurs de lycée professionnel, qu'ils soient contractuels ou titulaires, permettent à nos élèves d'aller en atelier. Cela prend de multiples formes (Habitat, HAS, Production Industrielle, Espace rural et environnement ou bien Vente-Distribution-Logistique). Sans eux, nos élèves ne pourraient pas découvrir de nombreux métiers, être conseillés pour leur orientation, pratiquer, faire des stages, évoluer en tant que futur travailleur et j'en oublie. 

    Sans eux, nous les PE, nous serions bien seuls dans les collèges. Ils font partie des équipes de SEGPA et c'est pour notre plus grand bonheur. Les PLP ont une vision différente des élèves. Ces derniers ne se comportent pas de la même façon en atelier qu'en classe, ils leur permettent d'exprimer des choses qu'une feuille et un stylo ne peuvent pas faire. Il faut voir la fierté des élèves quand ils finissent une production et qu'ils viennent nous voir. 

    Sans eux, pas d'atelier qui représente une énorme partie des cours de 3e et une bonne partie aussi en 4e. Les PLP vont aussi gérer les stages, aller discuter avec les patrons, chercher des lieux de stage, parler apprentissage et faire évoluer l'élève vers le choix de son orientation. 

    Ils sont aussi là pour nous quand on est avec les 6e et les 5e qui seront leurs futurs élèves. Ils viennent les voir, proposent des découvertes d'ateliers et font aussi grandir ces élèves. Ces derniers les apprécient aussi et cela permet une arrivée dans les ateliers plus simple.

    Sans eux, il y aurait moins de projets pédagogiques et moins de vie dans les SEGPA. Ils sont là pour faire vivre, faire parler et ouvrir les portes de la SEGPA. Leurs projets sont plus porteurs pour les élèves et quelle joie de les voir déambuler dans le collège afin de montrer leurs productions ou même de les vendre lorsqu'ils sont en cuisine.

    Alors, je sais, certains me diront que leurs PLP ne sont pas parfaits qu'ils ne font pas le tiers de ce que j'ai dit mais en attendant je tiens à remercier les PLP de ma SEGPA et les PLP en général pour leur travail de qualité qui est essentiel à la bonne santé des SEGPA.

    C'est grâce à eux que nous pouvons aussi travailler dans de bonnes conditions et de bonnes ambiances. Ils ne sont pas assez reconnus selon moi alors ce soir je voudrais leur dire vraiment du fond du cœur MERCI.

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  • Ce premier billet d'humeur va prendre la forme d'un coup de gueule. Ces derniers temps, j'ai beaucoup échangé avec des enseignants (mais pas que) de tous horizons. Les discussions allaient toujours vers la même conclusion : le spécialisé est délaissé, qu'il s'agisse du premier comme du second degré. Il y a un manque criant de moyens et d'informations sur cette partie de l'école, qui est pourtant sur le devant de la scène de l'école inclusive prônée par le ministère.

    L'objectif ici n'est pas de critiquer mais bien de pointer les manques et de réfléchir à des améliorations possibles afin de donner ses lettres de noblesse au spécialisé et à ses équipes éducatives. 

    Les deux éléments qui reviennent souvent sont le manque de ressources venant de l'Education nationale et la mauvaise image des classes spécialisées. notamment des SEGPA, auprès du grand public ... mais aussi des enseignants. 

    "Classes de mongols", "sous-profs", "débiles", "bons à rien" sont des mots que l'on entend souvent et qui font mal aussi bien aux élèves qu'aux équipes en place. Comment, à l'heure actuelle, pouvons-nous être inclusifs si nos mentalités sont exclusives ? Il existe des solutions pour changer cela à différentes échelles. Sur le tissu local, le meilleur moyen est de faire vivre le spécialisé au travers de différents projets et de montrer ses richesses et ses qualités. Il faut donner une bonne image de nos établissements afin de contribuer au redressement de notre image. Il faut aussi informer et aider les profs à s'ouvrir vers ce monde qui fait si peur, qui n'inspire rien de bon si on ne le connaît que par ses "on dit ". 

    Il faut aussi permettre au grand public de connaître nos structures et ce que l'on y fait. Pour cela, Mediapart suit une SEGPA cette année. C'est un premier pas vers une ouverture d'esprit nécessaire à l'école inclusive. Cette école veut rassembler, mais elle démarre dans un contexte de division. Il faut donc passer par la pédagogie auprès de tous afin de mieux vivre ensemble. En ce sens, l'Education nationale doit jouer un grand rôle en fournissant aussi des programmes et un cadre au spécialisé ainsi que des moyens suffisants. Là encore, au travers de mes discussions j'ai pu voir que les établissements ne sont pas tous logés à la même enseigne.

    Ce manque de reconnaissance ressenti, exercé par l'Education nationale fait écho au manque d'informations envers les futurs et les jeunes enseignants dans les INSPE. 

    Lors de nos deux années de formations, peu de personnes ont eu des cours sur la SEGPA, l'IME, l'ULIS, l'ITEP, les centres éducatifs fermés, les services hospitaliers, les IEM, les réseaux d'aide et j'en oublie... Autant de lieux où un professeur des écoles, formaté pour être en maternelle ou en élémentaire, ne sait pas forcément qu'il peut être affecté. L'utopie va plus loin en pensant que l'on peut refuser ces affectations alors que devant le fait accompli on vous dira ... "c'est comme ça". Ces cas de figure arrivent surtout pour des jeunes tout juste sortis des bancs de l'école qui peuvent se retrouver à faire les nuits dans des établissements avec des adolescents. 

    Vous pouvez me dire que c'est une marge, mais elle existe et ne doit pas être moins bien considérée que l'enseignant qui a sa classe à l'année. Rien n'est dit sur les enseignements spécialisés et sa pédagogie si particulière à la fac. On le découvre sur le tas, on pleure, on s'accroche, on accroche ou bien on plonge comme certains de mes collègues. Il faut pouvoir se préparer à cela. Au mieux, il y a des modules non obligatoires. Au pire, il n'y a rien. En tout cas, il n'y a (à ma connaissance) presque jamais de stages dans ces établissements. Il devrait, pour moi, être obligatoire de voir une fois ce qu'est le spécialisé. C'est un long travail, mais il est possible et surtout il est voulu dans la majorité des cas par les futurs ou les jeunes enseignants avec qui j'ai pu parler. 

    Le dernier point de ce billet va concerner les éditeurs qui ne jouent pas le jeu du spécialisé. A ma connaissance, il n'existe que très peu de livres concernant la pédagogie (si spécifique) du spécialisé. Il faudrait un livre pour la SEGPA, un pour l'ULIS...

    Le dernier en date concernant la SEGPA date de 2000. Autant dire un passé lointain où l'école inclusive n'avait pas la place prépondérante qu'elle a en 2019. Je comprends la logique de rentabilité des éditeurs. Les enseignements spécialisés ne représentent qu'une partie minime des enseignants mais ils existent et ont aussi le droit à des ouvrages, des ressources et des sites afin de les aider. Nombre de mes collègues piochent sur les blogs du spécialisé les premiers mois afin de faire leurs cours et de préparer au mieux leur classe. 

    Certes il existe certains ouvrages, je pense, aux éditions RETZ, qui font des livres pour la 6e SEGPA ou bien à HACHETTE et ses manuels pour l'histoire géographie en SEGPA au cycle 4. Mais j'insiste : aucun livre pédagogique. Il faut donc prendre conscience du saut dans le vide quand un jeune titulaire première année est envoyé dans le spécialisé le 30 août pour une rentrée en septembre. Aidons ces collègues en réalisant des livres sur le spécialisé, peut-être édités à faible tirage afin de réduire les coûts mais éditons-les pour ne plus les laisser seuls.

     

    C'est donc tout cet ensemble qui ressort de mes conversations. Je ne fais que ressortir les points dont on m'a parlé et que je considère comme des piliers de ce qui pourrait être la base de notre école inclusive. Il faut aider les enseignants à se sentir bien en classe et les aider pédagogiquement. C'est comme cela que nous aiderons les élèves à prendre confiance en eux et que nous les valoriserons au mieux car ils méritent que l'on s'occupe dignement d'eux sans être dénigrés.

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